Le marché de la rénovation est au centre des préoccupations en matière d’économie circulaire. A la fois parce que les chantiers y génèrent, potentiellement, des gros volumes de déchets à retraiter. Mais aussi parce que la réflexion sur les cycles de vie complets des matériaux utilisés dans la construction doit prendre en compte cette étape finale et essentielle. Des solutions innovantes apparaissent donc, en particulier au niveau des revêtements de sol.
Il suffit de visiter un chantier de rénovation pour constater de visu les importantes quantités de matériaux extraites des bâtiments, et imaginer le potentiel de valorisation qu’ils recèlent, pour peu que les fabricants optimisent leurs produits en ce sens. La réglementation évolue d’ailleurs pour flécher cette évolution dans la construction : à horizon 2020, la loi dite de Transition énergétique a notamment transposé en 2015 une directive cadre européenne concernant la valorisation des déchets du secteur BTP, qui devra atteindre 70% en 2020. Sans oublier la réduction du volume de déchets produits, qui reste l’objectif premier de toute la démarche.
Il est possible de limiter ces frais en utilisant des techniques de pose non collée, en particulier l’ensemble des produits de la gamme modul’up chez Forbo. Ces sols souples, dans leurs différentes modèles, et sous réserve que le chantier se déroule hors cadre amiante, produisent alors des chutes de pose et des déchets lors de la dépose totalement exempts de colle ou de trace de ragréage. Le recyclage (à 100%) et la valorisation sont donc facilités, ce qui limite leur coût de revient.
« Notre engagement pour l’économie circulaire est important » insiste Valérie Druart, responsable segment habitat chez Forbo. « Nous nous inscrivons d’ailleurs dans la feuille de route de la FREC (Feuille de Route d’Economie Circulaire, NDLR) pour mieux produire et mieux gérer les déchets ».
La Frec, publiée au printemps 2018, doit donner naissance à diverses réglementations, attendues à partir de 2019. Pour ce qui concerne les déchets du bâtiment, sont envisagées par exemple la mise en place d’une taxe (REP), ou l’interdiction de mise en décharge des déchets recyclables.
Chez Forbo, cet engagement déborde d’ailleurs du seul cadre de la gestion des déchets et chutes :