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Nouveaux voyageurs, nouvelles expériences d’hébergement… de nouveaux sols pour mieux les accueillir ?

Revêtement de sol | Concept Hôtellerie | Forbo Flooring Systems

Cela devait finir par arriver ! Les « jeunes générations », dites Y, Z voire plus, ont grandi et occupent aujourd’hui des postes clés dans les organigrammes des entreprises. Et elles voyagent à leur tour, dans le cadre de leur métier. Tout est donc comme avant ? Pas tout à fait ! Car leurs pratiques sociales diffèrent de celles de leurs ainés. Et leurs usages des réseaux du même nom rejaillissent sur leurs approches du voyage, qu’il soit d’affaires ou d’agrément, notamment lors du choix de l’hébergement.

Génération Y, les nouveaux voyageurs d’affaires


Un potentiel de clientèle important : les millennials représentent déjà un tiers de tous les passagers sur des vols d’affaires aux États-Unis, et cette proportion devrait augmenter à 50% d’ici 2020, alors que celle des baby-boomers baissera à 11%.

Des dépenses de voyages conséquentes : selon le très sérieux cabinet d’études Boston Consulting Group, les nouveaux voyageurs d’affaires dépensent plus volontiers pour leurs extras que leurs anciens.

D’autres approches de la réservation : un tiers (32%) des millennials utilisent un smartphone pour réserver leur voyage et 20% se servent d’une tablette, comparativement à seulement 12% des voyageurs d’affaires âgés de 45 ans et plus.

L’avis des autres est important : cette génération a grandi avec les réseaux sociaux et les forums… et les likes qui vont avec. Ils sont donc très enclins (pour 80% d’entre eux) à prendre connaissance des avis des autres voyageurs sur un établissement… et à donner le leur.


Le mariage du travail et des loisirs : vive le bleisure !


Même si la pratique du tourisme lors d’un voyage d’affaires a toujours existé, la jeune génération assume beaucoup plus que les anciennes de profiter d’un déplacement professionnel pour visiter une ville. Elle a même inventé un mot pour cela : le bleisure ! Selon une étude de la chaîne Hilton Garden Inn, 84% des voyageurs d’affaires de la génération Y sont prêts à prolonger leur voyage pour profiter de quelques jours de loisirs, bien plus, donc, que leurs pairs plus âgés. D’ailleurs, 65% disent qu’explorer de nouvelles villes constitue la partie la plus excitante de leur voyage d’affaires.


Les expériences d’hébergement hybrides se multiplient


Conséquence de cette mutation des habitudes des voyageurs, de nouvelles formes d’hébergement apparaissent.

Par exemple, les auberges de jeunesse gagnent en popularité auprès des voyageurs d’affaires, avec des budgets serrés et qui souhaitent participer, s’ils le désirent, à des évènements partagés sur leur lieu de résidence. La chaîne Generator Hostels annonce par exemple accueillir aujourd’hui jusqu’à 20% de voyageurs d’affaires dans les saisons creuses.

Le succès repose sur un mixe de chambres individuelles standard, de chambres en dortoirs, et de vastes espaces collectifs, dont des espaces de réunions mais aussi des salles de jeux, etc. Une présence active sur les réseaux sociaux permet aussi aux voyageurs de « rencontrer » avant leur arrivée sur place, d’autres voyageurs partageant de mêmes centres d’intérêts.

Le boutique-hôtel, pour voyager dans des lieux insolites et chics. Autre phénomène récent, l’apparition et le succès des boutiques hôtels de caractère. Un peu moins chers que les grandes chaines traditionnelles, ils attirent surtout l’œil et la curiosité, grâce à des concepts d’accueil et de décoration uniques. A Paris, par exemple, l’ancienne boite de nuit des Bains s’est réincarnée en un hôtel de 39 chambres, jouant sur un esprit à la fois vintage et rock and roll. Le Montana, à Saint-Germain-des-Prés, s’est lui aussi converti en hôtel, avec seulement six suites, décorées de façon surréaliste.

Les plateformes de réservation se mettent de la partie


Première d’entre elles, Airbnb annonce réaliser déjà 10% de ses réservations pour des voyageurs d’affaires. Les raisons de leur choix sont parfois budgétaires – leur entreprise y trouvant son compte, à condition que ses process de remboursement de notes de frais s’adaptent. Mais surtout, les professionnels apprécient de pouvoir louer des appartements entiers, ce qui permet de partager des espaces communs entre membres d’une même équipe, au bénéfice du team building et de l’efficacité des voyages.


Les hôteliers traditionnels et les autres, à la recherche de nouveaux équilibres


Dans un monde de l’hôtellerie déjà en ébullition depuis l’arrivée de ces plateformes de réservation entre particuliers, l’irruption de cette même concurrence sur le segment ultra rentable du voyageur d’affaires, fait bouger les lignes. La réponse réglementaire ne suffira pas, même si les syndicats professionnels s’activent en France pour dresser des barrières aux nouveaux entrants.

C’est aussi – et surtout ? – par la qualité de leur offre que les acteurs traditionnels entrevoient leur salut. On le constate déjà depuis plusieurs années, dans l’accélération du rythme de rénovation des chambres et des espaces communs, mais aussi dans la naissance de nouveaux concepts hôteliers.

Au-delà des choix d’aménagement intérieurs et de création d’ambiance, il est également important de maîtriser la dimension budgétaire de cette course à l’innovation. Les revêtements de sol souples, sont depuis longtemps plébiscités par la profession, pour leur facilité de pose, en particulier en non collé, et pour leurs qualités esthétiques, en particulier depuis que les fabricants innovent avec des imitations de plus en plus réalistes du bois, du carrelage ou encore du béton ciré.

Avec les poses non collées, notamment les LVT, la dépose est également facilitée et du coup, les changements éventuels de revêtement de sol lors d’une rénovation, immobilisent beaucoup moins longtemps les chambres, et réduisent les pertes de chiffre d’affaires.

Enfin, l’entretien et les qualités hygiéniques de ces sols souples restent un de leurs points forts, notamment avec les textiles floqués. Dans les nouvelles configurations hôtelières présentées ci-dessus, les économies ainsi réalisées et les facilités de nettoyage permettent de faire évoluer à la baisse le TCO des sols.