Sur le chemin de l’économie circulaire, les fiches de données environnementales et sanitaires, répertoriées dans la base INIES, s’avèrent des aides précieuses pour mesurer l’impact réel des matériaux choisis. Reste à en généraliser la production…. Et à en simplifier la lecture ?
Vianney Charmette, ingénieur et architecte, Etamine :
Dans notre métier de conseil en performances énergétiques, que ce soit en conception, en réalisation et même en exploitation de bâtiments, il était normal que nous soyons amenés à nous pencher sur ces fiches de données environnementales et sanitaires. Tout simplement parce qu’elles sont une cheville ouvrière de l’expérimentation E+/C-, lancée en 2016 et qui doit déboucher sur la publication prochaine de la RE (Réglementation Environnementale) 2020. Elle va prendre le relais de la RT 2012, et introduire en particulier la mesure de la production énergétique des bâtiments neufs (ceci dans le cadre de l’objectif d’en rendre le bilan positif, NDLR) ainsi que l’estimation de leur coût carbone sur une période de 50 ans.