La loi anti-bruit et ses déclinaisons définissent des seuils d’absorption pour les bruits aériens comme pour les bruits de chocs, qui varient selon la destination du bâtiment. Ils sont particulièrement mis en évidence pour les logements, le milieu hospitalier ou l’enseignement. Mais en fait, toutes les constructions sont concernées.
En matière de lutte contre le bruit, concrétisée dès 1992 par la loi Royal, puis par des normes et des labels en dérivant, l’accent est mis sur deux types de nuisances à combattre : le bruit de choc, dans sa transmission verticale (entre deux étages) et latérale (entre deux pièces adjacentes) et le bruit aérien, qu’il faut absorber à l’intérieur même d’une pièce ou entre deux pièces adjacentes.
Les fabricants de revêtements de sol fournissent des solutions techniques qui contribuent à améliorer les performances des infrastructures, avec notamment des versions acoustiques qui atténuent parfois jusqu’à 20 dB la transmission des bruits de choc, ce qui permet de limiter l’épaisseur des dalles béton et donc leur coût.
Si la loi propose une approche générique de la lutte contre le bruit, des nuances apparaissent cependant selon la destination du bâtiment. En résumé :
La règlementation porte uniquement sur les parties communes des bâtiments. Elle ne concerne donc pas les pièces d’habitation ou de soins, ni les salles de classe ou encore les bureaux dans un immeuble. La loi est plus précise pour trois types de bâtiment :