La décoloration et les taches au niveau des joints se produisent souvent après le séchage. Cet effet se marque, par exemple, si le matériau n’est pas mis en œuvre correctement et dans les bonnes conditions.
La décoloration et les taches au niveau des joints se produisent souvent après le séchage. Cet effet se marque, par exemple, si le matériau n’est pas mis en œuvre correctement et dans les bonnes conditions.
La couleur d’un joint est déterminée par la rapidité à laquelle le matériau durcit. Une prise rapide est garante d’une bonne stabilité des couleurs. La décoloration est particulièrement visible dans des joints d’une teinte foncée, ce que vous voulez absolument éviter ! La plupart des carreleurs savent que le froid, l’humidité et les courants d’air peuvent être néfastes. Nous testons le produit de jointoiement à une température d’environ 20 °C et moyennant une humidité de l’air avoisinant 65 %. Si vous le mettez en œuvre comme il se doit, vous avez la garantie que les couleurs resteront stables. Je le dis délibérément: SI vous le mettez en œuvre correctement.
Dans la pratique, nous constatons souvent que le jointoiement débute trop tôt. Parfois, même lorsque le gros-œuvre n’est qu’à moitié terminé et qu’un bâtiment n’est pas encore muni de fenêtres. Ce problème est souvent lié à la planification dite ‘lean’ avec laquelle nous devons travailler de nos jours. Trop de travail et trop peu de personnes, ce qui renforce la pression du travail. Toutefois, il est préférable de prendre le temps avant de procéder au jointoiement. Si une pièce est trop froide, allumez-y un poêle pendant une journée jusqu’à ce que la température idéale soit atteinte. Faites également attention à la formation de condensation. Essuyez les carreaux au préalable à l’aide d’un chiffon sec et propre.
Le produit de jointoiement contient une grande quantité de liants synthétiques et ceux-ci ne peuvent bien se mélanger que si le gâchage a lieu à la machine. Dans la pratique, cependant, nous constatons souvent que le gâchage se fait manuellement. Par exemple, on ne doit gâcher qu’un quart de seau, donc on se passe du malaxeur. Et que se passe-t-il? Comme le gâchage manuel n’est pas évident, on ajoute souvent un peu d’eau supplémentaire, ce qui est également désastreux pour le temps de prise.
J’ai toujours une perceuse et un malaxeur dans mon coffre. Je vais donc vous montrer la différence entre un gâchage manuel et un gâchage à la machine. En cas de gâchage à la machine, vous n’avez vraiment pas besoin de rajouter de l’eau. Respectez toujours les spécifications telles qu’elles figurent sur l’emballage. En utilisant trop d’eau, le produit de jointoiement durcit trop lentement, ce qui est également néfaste pour l’étanchéité et la dureté du joint.
Pour terminer, l’épongeage. Ce travail est lui aussi minutieux et détermine la rapidité de prise. Attendez suffisamment longtemps pour laisser le joint se resserrer quelque peu. Si quasiment plus de mortier de jointoiement ne vous colle au doigt, vous pouvez commencer à éponger. Essuyez les carreaux avec le moins d’eau possible et de préférence à l’aide d’une éponge manuelle. Remplacez l’eau régulièrement.
Vous obtiendrez ainsi un résultat dont vous pouvez être fier et... un client satisfait.