La corvée de nettoyage des sols, dans l’hôtellerie, la restauration ou les salles de loisirs, les gérants la connaissent bien.
Une fois le dernier client parti – mais aussi parfois en leur présence, ce qui impose de jongler, dans les hôtels, entre les moments d’affluence dans les espaces communs – il faut prendre un aspirateur et/ou des produits détergents pour nettoyer, aussi rapidement que possible pour ne pas gêner l’exploitation. Voire un aspiro-brosseur pour les tâches les plus tenaces.
Cet effort se mesure en temps passé, en budget – produits d’entretien et salaires. Des calculs ont même montré que l’entretien représente jusqu’à 86% du coût total d’un revêtement de sol souple dans un bâtiment, calculé sur une durée de vie de 7 ans.
Solution 1 : Installer des tapis de propreté à l’entrée de vos locaux
Selon le laboratoire d’essais TUV Rheinland, leur mise en œuvre permet d’éliminer jusqu’à 94% des salissures, et de ce fait, de réduire les frais d’entretien (jusqu’à 65%). Dans un récent reportage réalisé dans La galerie marchande de la station de ski de Courchevel, l’architecte d’intérieur Christine Meurice-Vibert, expliquait ainsi que pour « protéger les revêtements de sol des multiples agressions potentielles (…) j’ai réalisé qu’il fallait impérativement avoir plusieurs tapis d’entrée et ce, sur plusieurs mètres, afin d’éviter de trop grandes salissures ». Avec un avantage de taille sur le paillasson ! Le tapis de sol sait se faire discret ou au contraire, présenter des éléments signalétiques et diriger les clients, ou encore, les accueillir avec le logo du magasin.
Deux types de tapis existent : les tapis rigides généralement positionnés en extérieur (par exemple Nuway® chez le leader mondial Forbo) sont plutôt destinés aux trafics intenses, tandis que les tapis souples (gamme Coral®) en velours tufté suffisent pour des trafics plus réduits, à placer en intérieur. La combinaison des deux techniques permet d’obtenir un résultat optimisé. Car l’efficacité d’un tapis de propreté est fonction de sa longueur – minimum de 2 m linéaires – et de la qualité de sa pose. Le cahier des charges tiendra aussi compte de l’activité des locaux, de leur plan de distribution ou encore du trafic piétonnier journalier, etc.
Et pour nettoyer les tapis de propreté ? Bien logiquement, ils offrent des modalités d’entretien simplifiées : un nettoyage mécanique par aspirobrosseur, et des pulvérisations d’eau, ou de détachant textile, avec une brosse et des chiffons pour éliminer les salissures, suffisent.
Solution 2 : choisir un sol facilement lessivable, en PVC floqué
La seconde approche consiste à retenir des sols PVC qui supporteront facilement le nettoyage à l’eau. Le PVC floqué répond à ce cahier des charges. Ce produit allie les bénéfices d’un revêtement textile et ceux d’un sol résilient. Composé d’un velours ras et fin d’environ 80 millions de fibres/m2 de polyamide implantées dans un dossier PVC, il est particulièrement facile d’entretien grâce à un traitement incorporé dans la masse. Il sèche plus rapidement qu’un sol textile – en conservant ses propriétés de chaleur, et de confort acoustique par exemple – et se nettoie aussi facilement qu’un revêtement de sol PVC.
Solution 3 : choisir un traitement de surface adapté pour vos sols PVC
Les fabricants de sols PVC et notamment de LVT, ont innové ces dernières années pour limiter l’encrassement et éviter les phénomènes de métallisation sur leurs produits. Des traitements de surface en polyuréthane ont donc fait leur apparition et il ne reste plus aux spécialistes de l’aménagement intérieur qu’à vérifier leur adéquation avec les tâches que leurs futurs revêtements de sol risquent de subir
Chez un fabricant comme Forbo, chaque gamme et chaque tâche a sa réponse, par exemple :