Soyez vigilant concernant la situation en matiére de point de rosée

‘Le point de rosée est vraiment le parent pauvre’, explique le conseiller technico-commercial Erik Schutte. ‘Nous faisons toujours attention à la température ambiante et à la ventilation, mais en réalité, une situation de point de rosée peut sérieusement mettre votre projet en péril. Soyez donc toujours vigilant.

Le point de rosée est la température à laquelle la vapeur d’eau dans l’air est à son maximum. Dans ce cas, on parle d’une humidité relative de 100 %. Nous le savons tous : lorsque la température baisse, la vapeur d’eau se condense. Cette condensation peut se précipiter sur une surface plus froide, comme le sol ou un mur. D’ailleurs, ce processus physique se produit tout au long de l’année, été comme hiver, et peut entraîner des problèmes d’humidité. Avant, pendant et après la finition du sol ou du mur.

Il est donc important d’être vigilant, surtout si l’on tient compte des grandes différences de température auxquelles nous sommes confrontés ces derniers temps. Lorsque vous arrivez au travail et qu’il y a de la condensation à l’intérieur des fenêtres, la sonnette d’alarme devrait retentir. Dans ce cas, ne vous mettez pas au travail, mais déterminez tout d’abord la température du point de rosée. Il existe des tableaux et des compteurs pratiques pour cela. En outre, nous fournissons également des informations sur les fiches techniques. La règle de base est que la température du sol doit être supérieure d’au moins 3 °C à la température du point de rosée.

Je l’ai déjà dit : souvent, le point de rosée n’est pas pris en compte, mais je remarque que nous recevons de plus en plus de questions à ce sujet. Parce qu’un projet, par exemple, échoue. La dernière fois que je l’ai vu, c’était dans le cadre d’un projet avec LiquidDesign. Nous recommandons une humidité maximale de 70 % pour la mise en œuvre de LiquidDesign. Si vous commencez à appliquer la laque de finition dans une situation de point de rosée, la laque se décollera et vous aurez des cloques. Un sol de ce type se décolle et vous pouvez tout recommencer à zéro. Les conditions climatiques doivent tout simplement être adéquates.

Ce qui s’applique aux sols et aux murs vaut également pour les matériaux à mettre en œuvre. Par conséquent, ne mettez jamais directement en œuvre un produit pour revêtement de sol en béton provenant d’un entrepôt, d’une fourgonnette ou d’un camion plus ou moins froids, mais laissez-le de préférence s’acclimater dans l’environnement du projet au moins 24 heures à l’avance. Il en va de même pour les primaires, les moyens d’égalisation et les colles.

Dans certains projets de carrelage, vous devrez peut-être aussi faire face à des situations de point de rosée, par exemple lorsque le support reste trop longtemps humide et que la colle ou les joints ne prennent pas bien. Dès lors, respectez les consignes de mise en œuvre et les marges de sécurité indiquées sur les fiches techniques, et tout ira pour le mieux. Vous avez encore des doutes sur les conditions de travail sur place ? Notre service clientèle et nos conseillers technico-commerciaux se feront un plaisir de vous conseiller, si nécessaire sur place.’